Commentaires Magister Voluptatis Tome 1

18/03/2021 - Le 1er chapitre monte en pression... Pourvu que la suite ait le même crescendo?

19/01/2022 - J'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteur Sabre Maizieres au ours du salon du livre de la Rochelle. Nous avons papoté, car j'aime beaucoup papoter, et c'est tout naturellement qu'il m'a proposé ce livre en échange d'un des miens. Sabre Maizieres (SM) qui a écrit une histoire en deux tomes sur une relation sadomasochiste (SM) me propose une immersion dans son monde. Je me suis dit pourquoi pas.***** POUR COMMENCER, LA COUVERTURE N'EST PAS LA, JUSTE POUR FAIRE JOLI. La croix de Saint-André nous met tout de suite dans le if du sujet. Quoiqu'elle est plus la récompense que l'héroïne de ce roman. En parlant avec l'auteur, je savais déjà qu'il ne fallait pas m'attendre à du gnan gnan. On serait plutôt dans le genre à appeler un chat, un chat. Surtout pendant les scènes érotiques. Autant dire que situ aimes le petit rapport l'eau de rose, oublie. Je me suis glissée dans la lecture de ce roman avec plaisir. L'écriture fluide apporte un petit plus au confort d'un fauteuil douillet. Seul un passage du livre a été difficile à comprendre car la réalité se superpose à plusieurs fantasmes de Marie. En suivant le périple de Marie, je me suis imaginée comment j'aurai réagi à sa place. Jusqu'au moment où elle rencontre son patron. Et là, je n'ai plus vraiment eu envie d'être à sa place. On entre dans une dynamique psycho-érotique entre le Maître Domitien et Marie la Dominée, sans qu'il y ait de réels attouchements. Enfin, au moins au début. Le patron est poli, mais quand il fait remarquer que le soutien gorge , visible par transparence doit être retiré, et qu'en plus, elle a juste le droit de se retourner pour l'enlever, tu te reçois vraiment de plein fouet l'ambiance à venir. Les commentaires que fait Domitien sur le physique de Marie m'ont donné envie de le dénoncer aux prud'hommes, et ce uniquement parce que les prud'femmes, ça n'existe pas.***** CE QUE J'EN AI PENSE : Au cours du récit, on apprend que Marie est en situation précaire, mais qu'elle pourrait envisager une autre solution que de dormir sous les ponts. Cette notion de non-choix que l'héroïne laisse planer dans ses choix, de rester ou de partir m'a laissé dubitative. Je passe du coq à l'âne pour parler des descriptions des scènes chaud-bouillantes qui sont suffisamment complètes pour bien suivre le déroulement de l'action. Enfin, si je peux me permettre de l'exprimer ainsi. Par contre, je ne suis pas une grande experte en porte de derrière, mais selon moi, cela demande une petite préparation pour ne pas avoir affaire à un truc pas trop ragoûtant. Ben, là, non. On passe devant, derrière, voire en haut, en bas. Et le tout, sans capote. Ou si peu, que je les ai zappées. Je n'ai pas non plus fait un schéma pour vérifier si c'est moi qui avait mal compris la situation. C'est juste que, à certains moment, ça ne l'a pas fait.***** JE ME TROMPE SUREMENT. LES FEMMES QUI LIRONT CET ARTICLE ME LE DIRONT SI ELLES NE SONT PAS D'ACCORD AVEC MOI. personnellement, il ne me viendrait pas à l'idée de dire, voire même de penser "viole-moi". Prends-moi fort, fais-moi mal, défonces-moi. oui, pourquoi pas. Mais cette notion de viol exprimée ou juste pensée, j'ai eu beaucoup de difficultés à l'encaisser. Surtout quand deux minutes après, la femme en question hurle "non", qu'elle a peur de la situation, et qu'elle exprime clairement qu'elle ne veut pas. A plusieurs moments dans l'histoire, et concernant différentes femmes, certains actes s'apparentent plus à du viol qu'à de la relation pleinement consentie, pour finir dans un épanouissement orgasmique de ces femmes qui n'ont pas eu le choix, voire pour certaines, qui ont fini par dire oui, après avoir été manipulées par la super copine. L'auteur marche sur un fil psychologique fragile, qui fait passer la femme pour... Je n'ai pas de mots, en fait, pour expliquer de que je ressens. Je n'ai pas trouvé les interactions entre Domitien et Marie très intéressantes. On apprend plein de choses sur la Confrérie; son fonctionnement; quelques-unes sur Marie comme sur Domitien. Je n'ai pas trouvé cela très passionnant. J'ai eu l'impression qu'il ne se passait rien entre les deux protagonistes. Maries est une bonne qui fait le ménage. Le matin, elle sert le petit-déjeune à son patron qui aime les soubrettes soumises, mais intelligentes. Si la demoiselle se masturbe dans la chambre quand elle y fait le ménage, c'est encore mieux. Et... voilà. Certes, ils finissent par avoir une relation qui dépasse le cadre "normal" des fonctions de la jeune femme. Jeune femme qui commet des fautes professionnelles, tendant la bâton pour se faire battre. C'est une image, elle n'a pas pris un bâton pour recevoir des coups. Quoique... c'est un peu le but de l'histoire. *****CE QUI M'A PLU : La recherche de la chambre secrète. Il y a toujours une chambre secrète quand il est question de SM. Ne serait-ce que pour cacher la croix de Saint-André. Georges. Et je dirais même plus : GEORGES. Ce personnage est le plus savoureux de ce roman. Celui qui a le plus de volume, de personnalité, de tout. J'ai aimé le détester. Et plus on avance dans l'histoire, plus il nous est antipathique à souhait.

20/01/2022 - Je viens de refermer Magister Voluptatis, tome 1 de Sabre Maizieres, auteur que j'ai rencontré dans les allées du Salon de la Rochelle en novembre dernier. Ce géant aux allures de Far West m'a totalement embarquée dans son histoire. même si je ne suis pas experte pour rédiger des chroniques, (je préfère laisser cette tâche à ma petite Coquine), j'avais très envie de vous faire partager mon ressenti. *****J'ai beaucoup lu d'ouvrages relatant des relations de domination, mais l'aventure de la jeune Marie m'a particulièrement séduite. Après avoir perdu son emploi pour s'être refusée au droit de cuissage, elle se retrouve au service de Monsieur, un homme mûr, riche et charismatique. La plume de l'auteur est fluide et extrêmement intéressante. Les scène érotiques sont savoureuses et ultra excitantes. Je vous invite à découvrir d'urgence ce premier tome car le second sort en mars et je suis certaine que vous aurez envie de savoir ce que va devenir la petite Marie.

02/07/2021 - j'ai lu le chapitre 1. Le style semble entraînant. Merci de me dire quand le roman paraît.

15/05/2021 - Bon! Marie, la pauvre, que va t'elle devenir ? J'ai hâte de savoir !

21/06/2021 - J'ai le plaisir de connaître l'auteur. Personnage, haut en couleur et en verbe. Atypique, avec une élocution aisée, qui explique la fluidité de sa plume, et un charisme certain. Son roman, Magister Voluptatis 1.Crucifixion est certes pour public averti, mais à l'inverse de certains romans érotiques ("crus"), il y a une histoire bien ficelée, des personnages avec des particularités intéressantes, des profils psychologiques bien pensés et j'avoue m'être laissée prendre par eux, sans jeu de mots. Certains chapitres peuvent choquer en tant que femme si on s'interroge sur le consentement, la soumission, la domination, mais l'héroïne semble toujours avoir le choix d'accepter pour un avenir meilleur ou bien refuser. Une petite touche d'amour guide un peu ses choix toutefois. Bien sûr que la manipulation du Maître est bien présente mais elle est tellement exercée avec finesse... Alors oui, il y a du "cul" et encore du cul et du sexe et des broute-minous époustouflants...mais c'est tellement bien écrit que cela donne presque envie de... Ce roman, c'est comme un bonbon à sucer...sans modération. J'attends la suite avec impatience.

15/06/2021 - J’ai beaucoup aimé la lecture de ce premier opus, je dirais même que je m’en suis délecté (pour approcher le vocabulaire que tu utilises). Je m’en explique : le texte est riche, clair; la lecture est fluide, agréable bien que parfois assez incisive et musclée. La progression dans les découvertes du plaisir est tout à fait remarquable et se réalise par épisodes (que l’on attend comme dans une bonne série TV). La montée en intensité m’a forcé à une lecture découpée par chapitre, voire par partie de chapitre tant les différentes descriptions sont succulentes et provocatrices d’émotions. D’autre part, je salue (majestueusement) la variété du style utilisé qui se rapproche si bien du rythme des descriptions : tantôt doux et langoureux, tantôt agressif et saccadé, toujours précis et détaillé. *****J’apprécie également beaucoup les hésitations de Marie entre acceptation et tentatives de refus; cela rend l’effet de domination beaucoup moins vulgaire. Pour moi, cet opus reste une agréable description d’une forme de sexualité qui reste esthétique et consentie. À ce titre, je supprimerais carrément le chapitre 16 décrivant les «actes de guerre» de Georges car cet aspect là n’apporte rien à l’ouvrage si ce n’est de montrer une image réellement abjecte d’attitude humaine en situation de conflit; ce que l’on apprend de Georges dans le déroulement du récit suffit amplement pour se faire une idée claire du personnage. J’attends la suite avec impatience.

20/01/2022 - Je pense terminer la lecture ce week-end, mon verdict personnel est assez positif. Se lit facilement, bonne syntaxe et scénario et scènes assez cohérents. J'aurais 2 remarques cependant. Le vocabulaire employé est parfois assez alambiqué et trop académique ou l'on sent les efforts de l'auteur pour éviter les répétitions. (Le langage sexuel est assez primaire voire brutal surtout dans la domination), j'ai regretté aussi le manque de description du physique de Marie qui m'a fait défaut pour mieux créer une image mentale de l'héroïne. Bien évidemment ces remarques se veulent constructives et j'attends avec impatience la suite en mars... Lecture terminée. La scène de la sodomie est extrêmenent bien écrite, détaillée et réaliste (je l'ai relue 2 fois). Pas adepte de SM, j'ai apprécié la scène ultime, son ambiance, son déroulé, les ressentis décrits et sa chute pleine de respect vis à vis de Marie par les participants, très classe. Donc je confirme que j'attends la suite avec impatience.