Au moment où j’écris ces lignes, nous espérons que le premier tome de Magister Voluptatis-1.Crucifixion va paraître ce mois-ci. En mai, fais ce qu’il te plaît ! Et nous avons aussi l’espoir, que vous, fidèle lecteur, attendiez avec impatience la parution de ce roman.
Écrire pour écrire ? Cette question était posée dans un poste sur un groupe FB, genre « l
Les Auteurs Autoédités », ou similaire… Quelques réponses parlaient du besoin viscéral d’écrire, de l’aspect psy de se vider le cortex, ou de l’encre qui coule de l’âme… Je vous en passe et… des pires ! La littérature de ce début de XXIème siècle devra beaucoup à la COVID. Gallimard a muré sa boîte aux lettres. Les éditeurs crient « N’en j’tez plus ! » Et les forêts périssent à coups de manuscrits cherchant mécènes…
Déjà qu’Amazon et Alibaba se frottaient les mains à livrer tous les besoins des confinés… Voici que maintenant les plateformes croulent sous les romans autoédités ! Il y aura bientôt plus d’écrivains que de lecteurs. Souvenez-vous ! Il paraît 8 livres par heure en France, et ça, c’était avant le virus !
Et dans toute cette avalanche littéraire, il faudra que Magister Voluptatis fasse… boule de neige ! Parce que moi, qui ai toujours écrit (et beaucoup de fadaises), si je me suis piqué de m’autoéditer, ce n’est pas pour m’éviter une psychanalyse, pour m’essorer l’âme, ou pour toute autre diarrhée verbale… C’est pour être… acheté !
Soyons francs ! A part quelques illuminés du bulbe qui se prennent pour Stephen King, ou pour Paul Loup Sulitzer (avant son AVC), tous, nous sommes conscients de ne pas être des Alexandre Dumas, des Victor Hugo ou des Bernard Clavel (mon auteur préféré). Ce n’est pas notre plume qui fera de nous des prix Goncourt, Fémina ou autres. Ce sont les lecteurs, de gare, de tablettes, ou d’académies diverses. Un livre acheté à cause de son épaisseur pour caler un meuble, ou pour sa jolie couverture… un livre acheté qui n’est pas lu est un acte unique. Nous recherchons tous le double-acte, voir le triple… 1— l’achat ; 2— la lecture ; et 3— l’envie de lire un autre livre du même auteur…
Là est la consécration ! Et si nous écrivons, ce n’est pas pour devenir riches. À cet instant, je n’imagine pas vendre 1000 exemplaires, je le souhaite bien sûr, mais ne l’imagine même pas. 100 ? Si moi-même j’en achète 50, cela ne signifiera que… que j’ai de bons potes, et/ou une grande famille…
500 serait déjà un palier. Un palier qui ne mettrait pas la balance commerciale en équilibre, mais qui signifierait que mon livre a été acheté par des inconnus… Et ça, ce serait enivrant !
Merci d’avance à tous ceux qui mettront des commentaires (que j’espère positifs) sur Amazon ou sur toutes plateformes, sur tous groupes… Bref partout où ils voudront !
Cinq cent, disais-je !
Nous ? Même pas peur ! Aucun livre paru, mais nous en espérons trois… d’ici septembre ! Même pas peur, j’vous dis ! Pour avoir au moins trois livres sur ma table, au stand du Salon du Livre de La Rochelle en Novembre… Si ça, ça ne frise pas l’inconscience ! La folie !… Un voyage, nous faisons un voyage, nous voulons vivre cette aventure du début sans savoir où sera la fin. Ces deux dernières années de confinement nous ont privés de sensations, de curiosités, de rencontres. Alors nous avons décidé de faire cette découverte…
Je remercie toute l’équipe qui s’est constituée autour de nous : O’Mélie, mon assistante et moi, Yves, le graphiste, Ludovic le correcteur, Jacques, Paul le suisse et Philippe les bêta-lecteurs, Sarah-Jane la canadienne, Alexandra et Danièle, les bêta-lectrices.
Si je suis Sabre Maizières, je ne suis que l’auteur, et toutes ces personnes sont impliquées au même titre que moi dans la réussite de ce voyage.
Ce « Bonjour » est destiné à toute l’équipe et à vous, futurs lecteurs, lectrices… Merci.
